Resumen
C’est un lieu commun que de distinguer les œuvres d’art des marchandises par l’opposition entre le désintéressement et l’intérêt. Par cette différence, nous pourrions penser une adéquation entre esthétique et don, contre le marché. Mais au-delà de l’œuvre en tant qu’objet, nous analysons la problématique du don au niveau de l’apparaître de l’œuvre plus que de son être. En questionnant la possibilité de l’apparaître de la réciprocité, nous montrons que le M.A.U.S.S. ne peut penser le don esthétique, puisque là où le don réciproque pose une invisibilité fondamentale de son geste, le don esthétique au contraire laisse le don advenir comme invu, obligeant le donataire à se soumettre à l’œuvre. Là où le donateur est posé comme origine dans le système du don et la visibilité
commune, c’est le donataire qui l’est pour ce qu’il en est de l’esthétique. C’est alors la compossibilité de l’esthétique et du don qu’il faut repenser.
commune, c’est le donataire qui l’est pour ce qu’il en est de l’esthétique. C’est alors la compossibilité de l’esthétique et du don qu’il faut repenser.
| Idioma original | Francés |
|---|---|
| Páginas (desde-hasta) | 75 |
| Número de páginas | 86 |
| Publicación | Figures de l'art |
| Estado | Publicada - 1 mar. 2014 |